Où, à résumer les révélations prodigieuses dont on parle ici, le titre devrait être aussi long que le chapitre, ce qui est contraire à l’usage.
Voici le passage complet d’Isidore de Séville dans ses Étymologies, livre 18, sur la tragédie et la comédie.
En latin | En français |
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Tragoedi sunt qui antiqua gesta atque facinora sceleratorum regum, luctuoso carmine, spectante populo, concinebant. […] Comoedi sunt qui privatorum hominum acta dictis aut gestu cantabant, atque stupra virginum et amores meretricum in suis fabulis exprimebant. | Les joueurs de tragédies sont ceux qui représentaient par des chants les faits antiques et les crimes funestes de rois déplorables devant le peuple. […] Les joueurs de comédies sont ceux qui chantaient les actions des hommes privés par les paroles et les gestes, et représentaient le stupre des vierges et les amours des prostitués dans leurs fables. |
C’est du grec ancien, « Κωμη », « kômê », une subdivision particulière de la ville, qui s’apparente au « village ».
Latin, étymologiquement, les pudenda sont « ce qui fait rougir », à savoir les parties intimes, les testicules ou le derrière.
Circoncellion | Bogomile |
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Terme désignant les bandes qui parcouraient les campagnes africaines au ive siècle et dont le sens probable est « ceux qui rôdent autour des greniers ». | Partisans du mouvement bogomile (du nom de son fondateur le prêtre Bogomil), qui a pris naissance au Xe siècle en Bulgarie. Il s’est propagé dans les pays balkaniques avant de s’étendre dans l’Empire byzantin. |
Sur ces deux termes, voir les articles (circonbellions et bogomiles) de l’encyclopédie Universalis dont sont extraites les notes ci-dessus.
Gilbert CHARLES-PICARD, « CIRCONCELLIONS », Encyclopædia Universalis [en ligne] et Marie-Madeleine DAVY, « BOGOMILES », Encyclopædia Universalis [en ligne]
Ce sont des termes d’astronomie.
Zénith | Nadir |
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Le zénith est le « point de la sphère céleste situé à la verticale au-dessus de la tête d’un observateur. » Le mot français provient du latin médiéval zenit, qui lui-même est issu d’un mauvais déchiffrage d’une expression arabe سَمْتُ الرَّأْس, translittéré « samt alraas » ou plus justement « samtu-r-ras » et qui signifie « le chemin, la direction de la tête ». Un mauvais recopiage des lettres « ni » en « m » a changé le mot « semt » en « senit ». | Le nadir est « le point de la sphère céleste opposé au zénith, qui se trouve sur la verticale de l’observateur. » Le mot français provient du latin médiéval nadir, issu également de l’arabe نَظِير السَّمْت, translittéré « naẓīru-as-samt » et qui signifie « opposé au zénith ». |
Latin, « il avait fait un langage de tout son corps », de Saint François d’Assise.
Latin, « prends pitié », référence au Psaume 51, dont c’est l’incipit. Gregorio Allegri a mis en musique ce psaume au 17e siècle.