Où a lieu une fraternelle discussion sur la pauvreté de Jésus.

Titre d’une bulle papale (ses premiers mots) : « (l’aveuglement) de certaines personnes exige que… »

Cette bulle de Jean XXII date du 7 octobre 1317). Elle condamne en bloc le mouvement rigoriste et frappe personnellement les spirituels de Provence. Elle aborde la question des habits portés par les Franciscains, puis traite de la question de la pauvreté franciscaine. Jean permet aux Franciscains de constituer des provisions, ce qui constitue une violation de l’interprétation la plus stricte de la pauvreté. La bulle conclut en disant que « la pauvreté est en effet grande, mais la chasteté est plus grande ; le plus grand bien de tous est l’obéissance si elle est maintenue inviolée… Car la première traite des choses, la seconde de la chair, mais la troisième de l’esprit et de l’âme. »


Latin, «Au fondateur de l’ordre». Voir cette entrée.


Latin, «Puisque certains…». Voir cette entrée.


Latin, « ennemi de la paix ».


Latin, « puisqu’une fois ».

Bulle émise par le pape Jean XXII en 1324. Elle s’opposait aux arguments des Spirituels : 1) sur le fait que leur règle et leur style de pauvreté étaient identiques à l’Évangile ; 2) sur le fait que l’approbation papale d’un ordre religieux et de sa règle était une question de foi et de morale, et pas seulement un aspect de la législation de l’Église. En particulier, par cette seconde objection, un pape aurait pu modifier une législation antérieure ou la révoquer.
Son idée maîtresse est à nouveau le sujet de la pauvreté du Christ, qu’il nie toujours. Il va même plus loin en déclarant que la possession est meilleure que le manque, et que le moins n’est pas meilleur que le plus. Il affirme, de fait, le caractère sacré de la propriété.


Latin, « parmi nos biens ».


Latin, « Droit du ciel (droit naturel, de l’Église) » et « droit du forum (droit positif, séculaire) ».

Voir la philosophie de Guillaume d’Ockam (vers 1280 - 1349) ; référence aux droits que l’on possède naturellement ou à ceux que l’on acquiert en vivant dans une communauté-état.


Latin, « Le semeur est sorti ».

Ce décret, publié par Nicolas III le 14 août 1279, établit que tous les biens franciscains appartiennent au Siège apostolique (c’est-à-dire à l’Église), qui les administre par l’intermédiaire de « maires apostoliques », tandis que les franciscains en deviennent de simples usagers.


Voir cette entrée pour l’usage de fait.


La référence est obscure, du moins indirecte : on pense à l’âne de Jean Buridan.