Où l’on pénètre enfin dans le labyrinthe, l’on a d’étranges visions et, comme il arrive dans les labyrinthes, on s’y perd.
Titre, « Révélation de Jésus Christ ». L’apocalypse est une révélation. Apocalypse 1:1.
Latin, « sur ces trônes vingt-quatre ».
Tout autour de ce Trône, vingt-quatre trônes, où siègent vingt-quatre Anciens portant des vêtements blancs et, sur leurs têtes, des couronnes d’or. (Apocalypse 4:4)
La quasi intégralité des citations de ce chapitre provient de ce livre de l’Apocalypse de Jean.
« celui qui le montait se nomme la Mort », Apocalypse 6:8
« le soleil et l’air furent obscurcis », Apocalypse 9:2
« il y eut de la grêle et du feu », Apocalypse 8:7
« en ces jours-là », Apocalypse 10:7
« le premier-né des morts », Apocalypse 1:5
Il ne se réfère pas à Adam, mais à Jésus-Christ ; il est né avant tous les siècles et est mort sur la croix.
« du ciel tomba une grande étoile », Apocalypse 8:10
« un cheval blanc », Apocalypse 6:2
« à vous, la grâce et la paix », Apocalypse 1:4
« le tiers de la terre brûla », Apocalypse 8:7
Livre en latin, De l’Optique, d’Alhazen.
Latin, « des yeux pour lire », ici, des lunettes.
Titre, Tables de Al-Khwârizmî.
Titre, Des Yeux de Ali ibn Isa al-Kahhal.
Titre, Des Rayons venant des étoiles de Al-Kindi.
Titre, Des Bêtes.
Titre, Livre sur les divers genres de monstres.
« qu’ils se reposent de leurs peines », Apocalypse 14:13
« une Femme, ayant le soleil pour manteau », Apocalypse 12:1
12.1. Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.
12.2. Elle est enceinte, elle crie, dans les douleurs et la torture d’un enfantement.
12.3. Un autre signe apparut dans le ciel : un grand dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes, et, sur chacune des sept têtes, un diadème.
12.4. Sa queue, entraînant le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le Dragon vint se poster devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance.
12.5. Or, elle mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations, les conduisant avec un sceptre de fer. L’enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son Trône,
12.6. et la Femme s’enfuit au désert, où Dieu lui a préparé une place, pour qu’elle y soit nourrie pendant mille deux cent soixante jours.
Eco précise, dans Waiting for the millenium, que « l’allégorie de l’Apocalypse est assez manifeste : bien que la femme puisse être identifiée à Ève, ou bien encore au peuple élu au milieu duquel le Messie est né, et par extension, à l’Église, la tradition liturgique retient qu’il s’agit de Marie. »